Équipé de son harnais, le chien est relié à la ceinture de son coéquipier humain par une ligne de trait. Il doit évidemment toujours tirer devant.
Cette discipline est réservée aux amateurs de course à pieds ! Nécessitant fort peu d’investissement et étant très souple du point de vue adaptation au parcours, on peut entraîner son chien partout : une piste abîmée par des ornières qui est dangereuse en vélo...
La distance maximum sera souvent celle que l’homme peut accomplir…
Le cross canin est très pratique pour entraîner un tout jeune chien qui n’est pas encore assez puissant pour tirer seul au vélo et lui inculquer la compréhension des ordres et la sensation de traction.
C’est la discipline la plus pratiquée en hors-neige car elle nécessite peu d’investissement matériel et peu de chiens.
Le vélo est très facile à tirer (beaucoup plus qu’un traîneau) et le freinage ne sera pas assez puissance pour arrêter un attelage trop important. De ce faite un nombre limité de chiens sera attelés (1 ou 2) pour réduire au maximum le risques de blessures en cas de chute.
Le vélo est très commode pour éduquer son chien de tête.
Pour un musher novice dont les chiens sont eux-mêmes débutants, c’est la façon le plus pratique de les entraîner sans trop de difficultés même s’ils ne connaissent pas encore bien les ordres.
On peut se faufiler, braquer et faire demi-tour facilement.
Intermédiaire entre le vélo et le kart, la patinette, ou trottinette est aussi très pratique.
On peut aider le chien en posant le pied au sol et on est très vite descendu en cas d'ennui.
On n'y attelle 1 (pour les junior) à 2 chiens en course.
À trois ou quatre roues, doté d’un freinage plus puissant que le VTT, le kart permet d'entraîner davantage de chiens suivant son poids.
On ne peut pas pédaler mais on peut toujours braquer comme au vélo. Certains engins sont conçus pour porter un passager. Mais là encore, il convient d’adapter le nombre de chiens au poids et au freinage de l’engin.
Attention un accident de kart peut être beaucoup plus dangereux qu’une chute en traîneau et qu’un freinage mal adapté ne suffit pas à arrêter les chiens.
La plupart des karts sont conçus en général pour des attelages de trois à six chiens et dans ce dernier cas l’engin devra peser au moins 50 kg. S’il n’est pas trop inconfortable et que l’on dispose de belles pistes forestières, on peut même envisager d’accomplir des distances moyennes de vingt ou trente kilomètres, mais il faut bien avouer qu’un kart ne peut atteindre le confort d’utilisation et faire éprouver les sensations que l’on connait en traîneau.
A partir de 6-8 chiens, on peut se munir d'un engin idéalement adapté à l'entrainement : le quad.
Lourd, stable (quatre roues), un freinage puissant, confortable et sécurisant pour le musher comme pour le passager. Il peut s'utiliser avec ou sans moteur suivant l'objectif fixé.
C’est l’équivalent du cross canin sur neige. le skieur progressant au pas de patineur sur la piste. Il ne convient pas de s’initier au ski de fond avec son chien !
À l’origine pratiqué avec un cheval, le ski-joring nécessite un seul chien, relié à la ceinture du skieur par la ligne de trait. Quand il s’agit de pulka, le chien tire une petite luge nommée ainsi, plus ou moins lestée, à laquelle est relié le fondeur.
Il importe que le chien déploie assez d’énergie pour tirer le skieur dans les montées, mais ralentisse sur ordre dans les descentes. L’obéissance est donc à travailler particulièrement. La distance d’entrainement se base sur les capacités de l’homme comme du chien.
Discipline reine de ce sport. Elle ne peut évidemment se pratiquer que sur neige, ce qui limite les possibilités d’entrainement des nombreux mushers ne résidant pas en montagne.
Faire du traîneau nécessite un investissement financier relativement important : matériel, équipement, déplacements.
Le nombre de chiens à attelé se choisira en fonction de leur puissance, du parcours à effectuer, du poids à tracter et de la qualité de la neige.
On peut trouver des attelages de deux chiens mais aussi de dix voir plus ... Pour cela il faut parfaitement connaître ses chiens (caractères, affinité, capacités ...) et pour de long attelages que les chiens de têtes soient bien aux ordres (ce sont eux qui mènent la danse !!).
Toutes les informations de cette page sont tirées du livre "Manuel pratique du traîneau à chien" de Sophie LICARI. Ce livre parle plutôt des chiens nordiques mais les activités sont praticables et pratiquées par d'autres races et croisements.
Après cette première approche, vous souhaitez en savoir plus sur notre sport, nous vous invitons à lire le cahier technique rédigé par un grand nom français du mushing, Monsieur Thierry BLOCH.
Compétition ou loisir ? Pedigree ou bâtard ? Mâle ou femelle ? Combien de chiens ? Acheter ou élever? ...
Autant que questions que l'on se pose souvent. Son éclairage vous aidera sûrement à faire le choix qui vous correspond.